Acheter mieux pour manger mieux – Actuel Nouvelle-Calédonie

Acheter mieux pour manger mieux

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LES SECRETS DES ETIQUETTES ALIMENTAIRES  – NE REMPLISSEZ PLUS VOS CADDIES À L’AVEUGLE !

Vous voilà plus motivé que jamais à amorcer un virage sain et à adopter une alimentation saine et équilibrée, mais ce n’est pas toujours simple de bien choisir au supermarché : les étiquettes sont de plus en plus surchargées, les caractères de plus en plus petits, les allégations nutritionnelles de plus en plus nombreuses… Vous rêviez d’une boussole pour vous orienter dans la jungle des étiquettes alimentaires ? Je vous livre quelques règles simples pour vous aider à faire le bon choix pour votre santé et reconnaître faux produits naturels et vrais produits chimiques.

Par Julie Bui

Longueur de la liste des ingrédients

Plus elle est courte, mieux c’est ! En un seul coup d’œil, elle vous permet de voir si vous avez de la nourriture ou une bombe chimique entre vos mains. Plus la liste est longue, plus l’aliment a subi de transformation, et donc plus il est éloigné d’une préparation maison.

Position des ingrédients dans la liste

Les ingrédients étant rangés par ordre décroissant d’importance (c’est à dire du plus au moins abondant), les premiers de la liste donnent déjà une indication sur la qualité du produit. Vérifiez toujours que sont cités en premier les ingrédients auxquels vous vous attendiez, ceux qui viennent naturellement à l’esprit si vous deviez en faire une version maison.

Nature des ingrédients

Est-ce de la cuisine ou de la chimie ? Optez pour le produit avec la grande majorité des ingrédients qui peuvent se trouver dans votre placard de cuisine : farine plutôt qu’amidon modifié, œufs plutôt que jaune ou blanc d’œuf en poudre, lait entier plutôt que protéines de lait, sucre plutôt que sirop de glucose…

Additifs

Ces envahisseurs masqués par la lettre E+3 chiffres sont des substances ajoutées à un aliment dans un but particulier : ils sont utilisés pour améliorer son goût, maintenir sa texture ou l’épaissir, augmenter sa durée de vie… Ils sont le signe imparable que vous êtes en présence d’un aliment 100% industriel, ultra-transformé. La communauté scientifique soupçonne plusieurs d’entre eux d’être toxiques, allergisants voire cancérigènes. Autre problème : l’effet cocktail. Personne ne sait ce qui se passe dans notre organisme lorsque les « E » du fromage fondu rencontrent ceux des bonbons goûts banane. Vous l’aurez compris, il vaut mieux limiter voire éviter les additifs.

Sucres

Du sucre, les industriels en mettent partout, même dans les produits salés où l’on n’imaginerait jamais en trouver ! Pourquoi ? Pour une question de goût principalement, mais aussi parce-qu’il est addictif. Fiez-vous dans le tableau nutritionnel à la ligne « dont sucre » (en dessous de la ligne « glucides ») et choisissez le produit qui en contient le moins. Sortez la loupe car le sucre se cache sous diverses appellations : tout ce qui finit en « ose » (comme le saccharose, glucose, fructose…), tous les sirops (de glucose-fructose, de riz, de maïs, de malt…), maltodextrine, dextrane, amidon modifié…

Lipides

La quantité de lipides contenue dans un aliment vous renseigne sur sa teneur en gras. En bref, les gras insaturés – mono-insaturés et poly-insaturés : ce sont les fameux oméga-3, 6 et 9 ! – sont des lipides nécessaires au bon fonctionnement de l’organisme alors que les gras saturés sont à consommer avec beaucoup de modération en grande partie car ils favoriseraient les maladies cardiovasculaires.
Il faut éviter à tout prix le gras trans (fuez les produits contenant les mentions hydrogéné ou partiellement hydrogéné, huile de palme, shortening d’huile végétale ou l’intitulé « graisses végétales » sans autre précision) qui est néfaste pour votre santé : maladies cardiovasculaires, cancer, diabète… la liste de leurs méfaits n’a cessé de s’allonger depuis ces dernières années.

Allégations santé

Ne vous fiez pas aux allégations mises en valeur sur la face avant du produit, faites-vous votre propre opinion en vous référant à la liste des ingrédients. On est tous d’accord : manger « léger », c’est mieux que manger « lourd ». Mais prenez garde aux produits allégés / minceur / light : pendant longtemps les graisses ont été démonisées, et donc les industriels se sont adaptés en créant des produits allégés en gras. Pour remplacer les graisses, les industriels n’hésitent pas à avoir recours à de multiples additifs et ingrédients divers qui sont parfois encore moins bons pour la santé que les graisses qu’ils remplacent. Souvent ces produits ont une teneur plus élevée en sucre afin de préserver un bon goût. La version originale du produit reste parfois la meilleure.
Déjouez les belles sirènes du marketing et ne basez pas vos choix en fonction des images des packaging aussi attirantes que parfois mensongères.

Bio n’est pas synonyme de diététique

Les logos AB, label rouge, bleu-blanc-cœur apportent un plus niveau qualité en certifiant en effet que le produit contient peu ou pas de résidus de pesticides. Mais attention, comme leurs homologues non bio, les jus de fruits ou les gâteaux bio par exemple sont très sucrés.

Vérifier la portion

Lorsque vous comparez plusieurs produits, soyez sûr de comparer les mêmes portions. Il faudra aussi déterminer si la portion inscrite sur l’étiquette sera la même que celle que vous consommerez. Sinon, il faudra sortir la calculette et faire la règle de 3. Plus simple : comparer les valeurs nutritives aux 100g ou 100ml.

Sodium ou sel, quelle différence ?

Attention, la teneur en sodium d’un aliment ne révèle pas directement sa teneur en sel. Il faut multiplier par 2.5 la quantité de sodium pour connaître la quantité de sel dans le produit. Pour information, l’Organisation Mondiale de la Santé recommande de consommer moins de 5g de sel par jour.

 

 

 

 

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