Devenir un manager bienveillant en six étapes – Actuel Nouvelle-Calédonie

Devenir un manager bienveillant en six étapes

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Tout le monde en parle depuis quelques années. Les médias, les DRH, les Managers, les psychologues du travail, les coachs s’en sont emparés… Mais qu’est-ce que la bienveillance en entreprise et comment se traduit-elle en pratique ? Cela peut sembler du bon sens, mais tous les managers ne font pas preuve de bienveillance avec leurs équipes. Cecilia Real, du cabinet Manag’RH à Nouméa, nous explique pourquoi les managers ont tout intérêt à adopter une attitude positive avec leurs collaborateurs et nous livre 6 clés pour être un manager bienveillant.

 

Si l’on veut fidéliser les collaborateurs et faire en sorte qu’ils soient impliqués, la bienveillance s’impose. Du point de vue économique, c’est fondamental pour rendre son entreprise performante. Pour tous les bien-faits du bien-être en entreprise :  moins d’absentéisme, plus de créativité ; mais aussi parce qu’un bon environnement de travail attirera, logiquement, davantage de jeunes talents. Le premier élément de la qualité de vie au travail, c’est l’encadrement. De nombreuses démissions sont imputables au management – de même que de nombreux cas de burn-out. La bienveillance, c’est avant tout de remettre l’humain au cœur de tout.

 

1 – Commençons par la définition de la bienveillance

Selon le Larousse la bienveillance est la  » Disposition d’esprit inclinant à la compréhension, à l’indulgence envers autrui ».

2 – Cela est-il compatible avec le monde de l’entreprise actuel ?

Durant de nombreuses années les motivations étaient uniquement considérées dans leur volet extrinsèques (Cf théorie de la motivation de Déci et Ryan), en effet les entreprises fonctionnaient à coup de récompense faisant la part belle à ce qui est communément appelé la technique de la carotte et du bâton.

Pour autant, une augmentation salariale a-t-elle un effet sur le long terme et l’engagement des salariés ? Les études nombreuses sur le domaine semblent montrer le contraire.

Depuis quelque temps la société prend conscience qu’un management bienveillant c’est une façon de préserver les employés et de rendre l’organisation plus efficace.

3 – Qu’entend-on par management bienveillant de façon pragmatique ?

Savoir dire « merci », « bonjour », complimenter lors de réussites. Le management bienveillant s’appuie également sur la combinaison de plusieurs cerveaux pour résoudre des situations au lieu d’un seul comme l’impose la hiérarchie pyramidale et le management directif anciennement appliqué. Ainsi de nouvelles valeurs deviennent centrales pour les entreprises adoptant le management bienveillant : la coopération, le partage, l’échange et pour un manager à faire preuve de recul sur son travail d’encadrement, à accepter ses erreurs.

Et de là émerge le concept selon lequel un manager ne doit pas être vecteur de stress chez les salariés encadrés avec l’idée qu’un manager doit davantage motiver que contraindre.

 

 

4 – Trois notions fondamentales de la motivation intrinsèque d’un salarié permettant à ce dernier de s’épanouir :

– L’autonomie : faire confiance à ses collaborateurs est essentiel et un élément de reconnaissance majeur.

– Le développement : apprendre et agir en compétences, acquérir de nouvelles compétences.

– L’appartenance : à une entreprise avec des valeurs communes, partagées.

Le but du Manager doit ainsi être de motiver ses équipes et donc de veiller au respect de ces 3 notions chez chacun de ses collaborateurs, gages de maintien de la performance et de l’engagement des salariés

5 – Donner du sens au travail produit par le collaborateur

Lui expliciter de façon claire et précise pourquoi son travail est essentiel à l’entreprise.

6 – Autoriser le droit à l’erreur

Le fail management, ou le droit à l’erreur au travail, est l’une des dernières tendances du management anglo-saxon qui débarque en France. Au Canada, il est considéré qu’on ne peut pas être un « bon » chef d’entreprise ni même un bon manager si on n’a pas connu d’échec, les échecs font pleinement partis de l’expérience. Cette tendance entre-ouvre peu à peu la porte du système français. Ainsi être un manager bienveillant est également de permettre le droit à l’erreur, d’ailleurs Théodore Roosevelt indiquait  » Le seul homme à ne jamais faire d’erreur est celui qui ne fait jamais rien.  »

Ainsi quel risque à tenter un management bienveillant ? Pourquoi ne pas tenter l’aventure ?

Nous terminerons sur ces phrases et un schéma récapitulatif du manager bienveillant.

 


Article de Cécilia Real – CEO Manage’RH

Tél : +687 70 93 70

Mail : managerh.rh@gmail.com

https://www.managerh.net/

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