Le «bon» gras, un ami qui nous veut du bien ! – Actuel Nouvelle-Calédonie

Le «bon» gras, un ami qui nous veut du bien !

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Le gras a longtemps eu mauvaise presse. On le traque dans nos aliments, on l’évite comme un poison, on l’accuse de tous les maux. Mais avez-vous remarqué que les discours au sujet du gras sont en train de changer ? Et oui, toutes les graisses de notre alimentation ne se traduisent pas forcément en bourrelets sur nos hanches ! Avec l’industrialisation et l’arrivée des produits transformés, on voit une surconsommation de « mauvaises graisses ». Mais toutes les graisses ne se valent pas, il faut simplement s’informer afin de choisir celles qui nous veulent du bien !

Par Julie Bui

Le gras indispensable à notre corps

Carburant cérébral et musculaire, matière première servant à la fabrication des hormones sexuelles (et jouent donc sur la fertilité et la libido), et surrénaliennes, indispensables à la régulation du métabolisme, à la résistance au stress et j’en passe. Les lipides sont les constituants principaux de la membrane de nos milliards de cellules, nous devons donc consommer de bonnes graisses pour que ces cellules restent solides et saines, ce qui nous permet également de rester solides et en bonne santé. Elles agissent sur la coagulation, la réponse inflammatoire et l’immunité…Le gras est décidément incontournable ! Bref il faut manger gras, mais pas n’importe comment…

Tous les types de gras se valent-ils ?

• ACIDES GRAS POLY-INSATURÉS (AGPI) : LES GENTILS
Les oméga-3 et 6 sont des acides gras essentiels que l’organisme ne peut pas fabriquer et qu’il doit donc puiser dans l’alimentation. Les oméga-6 ont une action inflammatoire, mais il ne faut pas les diaboliser. Cette inflammation est utile sur un temps court pour que le corps se défende en cas de blessure, ou de virus, mais délétère à long terme. Les oméga-3 eux ont l’effet inverse. Ce sont de puissants anti-inflammatoires naturels. Il faut veiller au rapport entre ces deux familles pour que notre corps fonctionne bien. Or, la consommation d’oméga-6 est devenue démesurée : le ratio idéal serait de 3 oméga-3 pour 1 oméga-6 alors que notre ratio actuel est plus proche de 20/1. L’excès d’oméga-6 nuit à l’absorption des oméga-3, car ces deux lipides utilisent, pour être métabolisés, les mêmes enzymes, vitamines et minéraux. Ce déséquilibre est à l’origine de nombreux troubles allergiques, de maladies cardiovasculaires et inflammatoires.

• ACIDES GRAS SATURÉS : LES MÉCHANTS MAIS AVEC UN BON FOND
Le corps les transforme en énergie, mais s’ils sont en trop grande quantité, ils sont directement stockés et c’est ce qui leur fait mauvaise pub.
Ils sont donc à consommer avec modération, sans les surchauffer.

• ACIDES GRAS TRANS, UNE PURE CRÉATION INDUSTRIELLE : LES VRAIS MÉCHANTS !
Ils sont, à juste titre, souvent montrés du doigt du fait de leurs effets négatifs sur la santé. Intitulés aussi graisses hydrogénées, ils ont été créés par l’industrie alimentaire car ils se révèlent plus stables et plus manipulables que les acides gras naturels.
Ils sont dangereux pour le cœur et les vaisseaux sanguins, puisqu’elles favorisent les dépôts de plaques d’athérome.
Ces gras logent dans les produits issus des processus industriels et son à fuir !

 

 

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