La Tanzanie, nouvel eldorado de l’écotourisme – Actuel Nouvelle-Calédonie

La Tanzanie, nouvel eldorado de l’écotourisme

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Le Kilimandjaro, le Serengeti, le Ngorongoro, le Tanganyika… ce sont tous ces lieux et noms évocateurs de grands espaces, de nature préservée et de faune sauvage qui viennent à l’esprit quand on pense à la Tanzanie.

 

« karibu ! » – Bienvenue ! en swahili, est certainement le mot que vous entendrez le plus souvent si vous visitez la Tanzanie. Longtemps tapie à l’ombre de ses grands frères, l’Afrique du Sud ou le Kénya, la Tanzanie émerge sur la scène touristique depuis une vingtaine d’année pour devenir une destination de plus en plus prisée. Mais pas question de se laisser piéger par les flammes du succès. Le pays mise sur l’écotourisme. C’est le Manifeste d’Arusha de 1961 du Président Mwalimu Julius Nyerere de Tanzanie, qui a reconnu la partie intégrante qu’occupent les ressources naturelles dans le développement national, qui signe le point de départ de cet écotourisme.

 

 

Le manifeste d’Arusha

C’est en septembre 1961 que Julius K. Nyerere (1922-1999), le Mwalimu (Maître, au sens d’enseignant), le premier président de la Tanzanie a prononcé le fameux manifeste d’Arusha (Arusha Manifesto), qui inspire encore et toujours la politique de conservation de la Tanzanie. « La survie de la faune sauvage est un sujet de grande préoccupation pour nous tous en Afrique. Ces animaux sauvages et les espaces naturels qu’ils habitent ne sont pas seulement qu’une importante source d’admiration et d’inspiration, mais ils sont aussi une partie intégrante de nos ressources naturelles, de nos futurs moyens de subsistance et de notre bien-être. En acceptant la tutelle de notre faune, nous déclarons solennellement que nous ferons tout en notre pouvoir pour nous assurer que les petits-enfants de nos enfants seront en mesure de profiter de cet héritage riche et précieux. La conservation de la faune et des espaces naturels nécessite des connaissances spécialisées, du personnel qualifié et de l’argent, et nous nous tournons vers d’autres nations pour coopérer avec nous dans cette tâche importante dont la réussite ou l’échec affectera non seulement le continent africain, mais également le reste du monde. »

25% du pays préservé

25 % du territoire ont été préservés à l’image du célèbre Parc National du Serengeti et de la réserve du Selous, qui accueillent 1/5 ème de l’ensemble des gros mammifères africains. Quinze parcs nationaux, représentant 45 000 km², ont ainsi pour objectif de préserver le riche patrimoine naturel du pays et de conserver intacts des territoires où la faune et la flore peuvent prospérer. Cette protection est d’autant plus cruciale qu’elle porte sur des sites de biodiversité reconnus internationalement et des sites appartenant au patrimoine mondial. Le classement des parcs nationaux de Saadani et de Kitulo, en 2005, a accru ce réseau de protection en y incluant des territoires côtiers et montagneux autrefois moins bien préservés, et a été suivi par le classement de Mkomazi en Parc National. Des sommets du Kilimandjaro et du Mont Meru, respectivement premier et cinquième plus hauts sommets du continent, aux lacs Victoria, Tanganyika et Nyasa, les trois plus étendus d’Afrique, en passant par la magique « île aux épices », Zanzibar et les montagnes d’Udzungwa et autres massifs de l’Arc montagneux de l’Est surnommés les « Galápagos africaines », en rapport avec le nombre de plantes et d’animaux endémiques qu’ils abritent, la
Tanzanie recèle nombre de beautés sauvages à découvrir.

 

Le pays des safaris

Qui pense Tanzani pense safari. Et c’est vrai qu’à lui seul, le Parc National du Serengeti (plus de 14 000 km²) abrite 35 espèces de grands mammifères tels les éléphants, les lions, les girafes, les impalas et les gnous. André Brunsperger, photographe animalier et traceur de circuits de safaris authentiques en Tanzanie vous conseille : « Commencez votre safari en Tanzanie par les parcs et les réserves du Nord.

L’incontournable sera le cratère du N’Gorongoro, patrimoine de l’humanité, un volcan avec un cratère parfaitement rond de 18 kilomètres de diamètre et 600 mètres de profondeur, avec beaucoup d’animaux presque endémiques au fond. C’est un endroit sans équivalent dans le monde. Puis le Serengeti qui est une énorme réserve de plaines plates au Nord du N’Gorongoro. Cette réserve est très connue pour la migration des Gnous et des Zèbres qui partent du Sud Serengeti vers le Kenya en Février et reviennent en Novembre. Puis Tarangire et ses baobabs, réserve qui a beaucoup d’intérêt à certaines périodes de l’année et pour finir le lac Manyara qui se trouve sur la route des deux premiers.
Poursuivez dans les parcs du Sud; le parc du Sélous par exemple qui est un parc très vert avec une végétation importante, car proche de la côte. Vous pouvez faire escale à Dar Es Salaam et si vous avez un peu de temps, vous pouvez visiter le deuxième plus beau parc de Tanzanie, le Ruaha, à 14 heures de route et de piste de Dar vers le Malawi, un parc de Big Five d’une beauté fabuleuse qui ne reçoit que 1200 visiteurs par an. C’est un incontournable du safari en Tanzanie quand on recherche la beauté des paysages, le nombre d’animaux et l’absence de tourisme de masse. »

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